Découverte de l’ethnie Chut au cœur de Phong Nha Ke Bang
Avec l’agence locale de voyage, Vietnam Évasion, nous allons au centre du Vietnam, dans la région de la plus grande grotte du monde, à Phong Nha Ké Bang.
Les groupes des Chut vivent là, c’est une ethnie plus que minoritaire, qui fait partie de 10 peuples les plus reculés de la planète.
Les Chut et son groupe Ruc vivent dans la province de Quang Binh, près du parc de Phong Nha Qué Bang, au fin fond de la forêt, à la frontière laotienne.
En circuit dans cette région reculée, accompagné du guide et du chauffeur de l’agence locale de voyage, on découvre cette ethnie très particulière et leurs villages.
Les Chut sont divisés en cinq groupes, les Sach, les Mày, les Ruc, les A Rem et les Ma Liêng.
C’est une des ethnies ultra-minoritaires du Vietnam appartenant au groupe linguistique viêt-muong.
Fin 1973, les scientifiques ont décidé de donner le nom unique de « Chut » à ces groupes.
Chut signifie « haute montagne », en réalité, chaque groupe local vit dans un endroit différent.
– Les Sach, May, Ma Liêng, Arem et les Chut ont migré au Vietnam il y a plus de 500 ans, dans les plaines de Bô Trach et Quang Trach de la province de Quang Binh.
Puis, les guerres les ont poussés vers les montagnes, à l’ouest de Quang Binh.
– Les Ruc, autochtones, vivaient complètement isolés du monde, comme ils l’avaient fait pendant des siècles, proches de la frontière du Laos, au fond des forêts.
Où vit l’ethnie Chut aujourd’hui ?
Pour plus de confort et pour avoir accès aux soins de santé les ethnie sont invitées parfois à changer de lieu de vie.
– Les Chut et les May qui préfèrent les flancs des montagnes, sont au bord du parc national de Phong Nha-Ke Bàng et au nord du parc
– Le groupe des Mã Liêng réside aujourd’hui dans les communes de Huong Liên et de Huong Vinh (52 personnes), province de Hà Tinh, plus au nord, vers le Laos.
– Les Sach, l’un des groupes les plus anciens, habitent dans des vallées relativement planes.
– Les A Rem vivaient en hommes des cavernes, dans des endroits très isolés, dans des grottes. On les trouve désormais dans des villages au nord du parc de Phong Nha Qué Bang.
– Les Ruc habitaient les grottes, dans la région de Minh Hoa, près de la frontière du Vietnam et du Laos. Sédentarisés par l’état, ils occupent aujourd’hui quatre villages au nord du parc de Phong Nha Qué Bang en direction du Laos.
Le sous-groupe Ruc – une bien étrange tribu
Rattachés maintenant à la minorités Chu, les Ruc de ce sous groupe sont des descendants lointains d’une tribu préhistorique pratiquant le dialecte Viêt Muong.
Ils vivent depuis l’âge de pierre dans le parc national de Phong Nha-Kẻ Bàng.
– Entre 1905 et 1911, des premiers signalements de groupes épars de montagnards, en amont de la rivière Gianh, sont faits par les chercheurs et les missionnaires français.
– En 1959, dans un site isolé de la cordillère de Truong Son à la grotte Mon, les gardes-frontières de Ban Ca Xeng ont retrouvé l’un de ces groupes.
Les Ruc n’ont aucun contact avec le monde extérieur.
Ils vivent dans des environnements naturels au cœur d’une jungle isolée, s’abritent dans des grottes et s’habillent d’écorce.
Les Ruc choisissent de s’établir à côté des ruisseaux : Ruc signifie « l’eau souterraine jaillissant du mont calcaire ».
Semi-nomades, ils pratiquent la culture sur brûlis, leurs aliments préférés sont des plantes de montagne et la viande de singe.
Cette Tribu isolée de vrais « hommes des bois » ne dénombre, à sa découverte, que 11 familles de 34 personnes.
Ils sont les derniers à abandonner la vie nomade.
Le processus de sédentarisation commence de 1957 à fin 1960, les Ruc quittent les grottes pour vivre dans des cabanes, puis dans des maisons en terre.
Ils sont à présent plus de 600, éparpillés dans quatre villages au nord du parc de Phong Nha Qué Bang: Mo O-Ô Ô, Phu Minh, On et Yên Hop.
Ils cohabitent avec les groupes ethniques Sach, May, Ma Liêng…
Les jeunes s’adaptent bien au rythme de la vie moderne.
Les personnes âgées, nostalgiques de leur vie et des coutumes ancestrales, retournent à la saison des cultures dans leur ancien territoire et y restent parfois des mois.
Un village des Chut, son organisation
Visite avec l’agence et le guide d’un village Chut.
Le « cavel », village dans lequel vivent dix familles d’un même clan, est dirigé par un « pừ cavel », chef du village élu par les habitants.
Le « pừ cavel » et les anciens discutent et règlent les affaires du village, les rites agricoles et religieux.
Les Chut vivent en petite famille composée de deux générations, ils suivent le patriarcat.
L’homme est le chef de famille, il prend toutes les grandes décisions pour la famille.
Les femmes ont cependant un rôle important et le partage des tâches est équitable, notamment chez le groupe Ruc.
Les maisons
Quand cela est possible, le guide de l’agence vous invite à la visite des maisons.
Les Mày, les Mã Liềng et les A Rem vivent dans des maisons sur pilotis.
Les groupes Sách, Mày et Rục ont quitté leurs cavernes près des sources d’eau, ils vivent dans des maisons en terre.
La maison des Mày et Mã Liềng est divisée en trois compartiments.
La maison des groupes Sách, Rục, A Rem n’a que deux pièces.
Pratiques, Religion et Croyance
En cours de circuit, l’agence locale vous expose les rites et les croyances de cette ethnie.
On chasse le tigre, l’éléphant, le serpent, on jette un bon ou un mauvais sort, pour avoir un enfant ou pour séparer un ménage…
Les Chut vouent un culte des ancêtres et des divinités animistes. Ils croient aux fantômes de la forêt, de la montagne, des arbres, de la cuisine…
Les êtres vivants ont des esprits qui se transformeront en fantômes lorsqu’ils meurent. Aujourd’hui encore, le chaman garde son aura, auprès des anciens surtout.
Le chaman soigne les malades. Il utilise pour « souffler » son sort deux tiges de bambou, un bloc de pierre, un bol d’eau, une soucoupe de fleurs, une bougie, un cheveu du malade… Durant plus d’une demi-heure, il marmonne des incantations, en faisant des gestes incompréhensibles, puis souffle sur le malade (il l’asperge) son « eau miraculeuse ».
La magie de « souffler » est utilisée dans de nombreuses circonstances encore aujourd’hui par les Ruc.
Costumes
Les Chut ne cultivent pas le coton et ne tissent pas. Ils achètent aux autres ethnies les pagnes qui les habilement.
Ils s’habillent aussi comme les Việt, les Khùa (ethnie Bru Van Kieu) et les Lào.
C’est comment un Mariage chez les Chut ?
Votre agence de voyage, Vietnam Évasion, explique :
Le Chut sont monogames, les jeunes sont libres avant le mariage et se choisissent.
C’est un marieur qui ira plusieurs fois dans la famille de la mariée avant d’obtenir son consentement .
La viande de forêt séchée sera l’offrande de mariage la plus importante.
Le mariage a lieu chez la mariée avant qu’elle ne soit emmenée au domicile de son époux.
Les ressources des Chut.
L’ethnie Chut vit principalement de l’agriculture nomade, de la chasse, de la cueillette, de la culture du riz, du maïs, de haricots et du manioc.
Ils utilisent des haches, des bâtons pour creuser des trous, des charrues et des herses.
Depuis leur sédentarisation, ils élèvent des buffles et des bœufs pour le labour.
Ils maîtrisent parfois la forge.
Les Chut sortent doucement de la pauvreté grâce à la riziculture humide.
Comment rencontrer les Chut ?
Les Chut sont plus faciles à aborder que les Ruc, la communication est établie et les échanges, avec l’aide du guide, seront instructifs.
Vietnam Évasion vous amène en visite dans les villages du parc de Phong Nha Qué Bang, à l’exploration des grottes et pour des treks hors sentiers.
Comment rencontrer la tribu des Ruc ?
Même s’ils ont quitté les grottes depuis plus d’un demi-siècle, la vie des Ruc est arriérée, ils sont dépourvus de nombreuses installations de base et vivent en marge.
Il ne faut pas les brusquer, les Ruc sont taiseux et secrets, timides, ils ont peur de communiquer.
Quand on se rend à Thuong Hoa, avec l’aide du guide de l’agence, en offrant de petits présents et des gâteaux aux enfants Ruc, on arrive à créer le lien.
Quels conseils de Vietnam Évasion ?
On va à la rencontre des ethnies en circuit au centre du Vietnam, en expédition aux grottes de Phong Nha Ké Bang, avec des treks, des randonnées et des nuits chez l’habitant.
Demandez un devis gratuit, l’agence locale vous accompagne dans la conception d’un itinéraire privatif et de choix.
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