Les maisons vietnamiennes : un patrimoine architectural riche

De la maison sur pilotis aux maisons tubes des villes, partez à la découverte du Vietnam à travers ses habitations.

L’agence locale de voyage Vietnam Évasion vous invite en cours de circuit à visiter de belles demeures et de modestes gîtes !

Suivez le guide !

La maison vietnamienne diffère d’une région à l’autre selon les conditions climatiques et culturelles.

On trouve des maisons sur pilotis, des maisons en torchis des ethnies dans les montagnes, de belles maisons traditionnelles vietnamiennes dans les campagnes et les maisons tubes des villes.

Le nord du Vietnam est le berceau des maisons traditionnelles vietnamiennes.

Il existe de nos jours plusieurs villages et quartiers où l’on peut apercevoir ces demeures .

Au centre, ce sont les maisons jardin à Hué et les maisons ancestrales de Hội An qui racontent l’histoire.

Le sud n’est pas en reste avec ses habitations et ses bâtiments coloniaux.

La maison des villes

Avec un guide, nous arpentons les rues du vieil Hanoï.

Les Maisons tubes, notamment dans le quartier ancien, font partie intégrante du paysage de la capitale.

Pur produit vietnamien, c’est une véritable curiosité de trois à six mètres de large et une grande profondeur qui lui a donné ce nom de tube.

Sous la dynastie des Nguyen, la taxe foncière à Hanoï était calculée au prorata du nombre de mètres linéaires de la façade. Plus l’exposition est grande, plus le commerce est prospère et plus la taxe est conséquence. Pour économiser, les habitants ont construit des maisons aussi étroites que possible, mais d’une grande profondeur.

Le long tube subdivisé qui sert tous les besoins d’une même famille n’a pas de fenêtres en façades et les maisons s’imbriquent les unes aux autres.

Elle est très souvent coiffée d’un toit terrasse qui sert de buanderie, agrémenté de plantes  et de bonzaïs et d’une petite pièce dédiée au culte des ancêtres.

La maison tube a trois compartiments séparés par une cour intérieure pour fournir de la lumière et de la ventilation. Ces trois compartiments abritent la boutique ouverte sur la rue, l’atelier et l’habitation.

Quand les familles s’agrandissent, on élève des étages, plusieurs générations vivent dans une même maison. Les personnes les plus âgées sont en bas et les plus jeunes occupent les étages supérieurs.

La belle maison rue Ma May à Hanoï est un formidable exemple. Classée musée, son état de restauration et de conservation est particulièrement remarquable. Voilà une visite incontournable !

https://vietnamevasion.com/lame-de-hanoi-le-charme-de-lancienne-maison-du-87-ma-may/

Les maisons de bourg, de village

Nous partons avec Vietnam Évasion dans la vallée du fleuve rouge.

Les maisons de village comprennent une grande maison principale, une petite maison, un espace pour les animaux, ainsi qu’une cour. Le tout est entouré d’une haie de bambou tressé ou d’un mur en brique.

L’ancien village de Duong Lam (en banlieue d’Hanoï), reconnu patrimoine national, est un témoin du passé avec ses anciennes maisons pleines de charme.

On peut aussi visiter ces maisons traditionnelles au village de Dinh Bang et au village de céramique de Bat Trang, dans la périphérie d’Hanoï, dans les villages de métiers.

https://vietnamevasion.com/ancien-village-de-duong-lam/

Maison à la campagne

A la campagne, avec le guide, nous visitons des maisons rurales.

La maison de campagne vietnamienne est large, elle dispose d’un jardin assez grand, avec un étang à poisson, un coin pour les animaux et les outils de travail.

Les maisons à la campagne au Vietnam se composent de trois travées, celle du milieu est consacrée au culte des ancêtres. Les chambres à coucher sont aménagées sur les côtés.

Maisons des ethnies minoritaires

Dans les montagnes du Tonkin, sur les hauts plateaux de l’Annam, en circuit privatif, nous partons à la découverte des maisons des ethnies.

https://vietnamevasion.com/nord-en-profondeur/

La maison de 53 ethnies minoritaires est construite de façon à s’adapter à la topographie de leurs airs d’habitat.

On rencontre des maisons sur pilotis, des maisons en bois et en bambou, des maisons combinées moitié sur terre, moitié sur pilotis et des maisons en torchis…

Les maisons sur pilotis se posent sur des pilotis sous lesquels on abrite les animaux et les outils. Les familles logent à l’étage, il comprend, un autel des ancêtres central, à l’entrée un feu pour la cuisine et des chambres à coucher au fond.

Elles existent chez :

Les Thai, les Muong, les Giay, les Khang, au nord,

Les Bru-Van Kiêu, les Churu, les Chut, les Co, les Khomu, au centre…

Ces maisons forment un cercle autour de la maison communale, laquelle est située sur un espace élevé au centre du village.

Dans les maisons combinées moitié sur pilotis et moitié sur terre, l’espace sur pilotis est le lieu de la vie de la famille, l’espace sur terre comprend la cuisine et l’entrepôt.

La maison sur pilotis est en bois ou en bambou, le toit est en chaume.

Le sol de la maison sur terre est en terre battue, les murs sont également en terre avec une armature en bambou et un toit de chaume.

Les Dao, les Lô Lô et les M’Nông , au nord, vivent dans des maisons dont une partie est sur pilotis et l’autre sur terre.

Maisons longues sur pilotis

Ce sont les maisons traditionnelles de plusieurs ethnies des hauts plateaux du Centre telles que les Sedang, les H’rê, les Bahnar, les Êde, les J’rai, les R’Mam, les Tà Ôi…

Longues habitations, parfois de plusieurs centaines de mètres, où cohabitent plusieurs familles d’une même lignée.

Chaque village comprend quelques longues maisons autour de la maison communale.

En bois et en bambou, elles sontdivisées en deux parties : l’une sert de cuisine et de salle de séjour, l’autre est dédiée aux chambres à coucher.

Maison sur terre, maison en pierre

Les maisons construites sur terre sont habitées par les Viêt, les Cham, les Chinois, les H’Mông et les Khmer.

Elles ont des murs en terre battue et en bois, le toit est en chaume ou en tuiles. Chaque habitation comprend une maison principale, une maison auxiliaire, une cour, un jardin et un étang.

La maison principale a de trois à cinq pièces, orientées généralement vers le sud. À l’est, la maison auxiliaire comprend trois pièces et forme un angle droit avec la maison principale. Les deux maisons donnent sur une cour où se trouvent un puits et un réservoir d’eau de pluie.

Plus loin se trouvent le jardin et l’étang. Les étables et les toilettes se trouvent derrière la maison principale.

Chez les Hmong, au nord, les maisons en torchis sont toujours composées de trois compartiments. La partie gauche est destinée à la cuisine et au lit du couple. Dans la partie droite, on trouve la cheminée et le lit réservé aux visiteurs. La partie du milieu est destinée à l’autel des ancêtres et au salon de la famille.

Après avoir choisi l’emplacement idéal pour la construction, les H’mông, utilisent un moule en bois dans lequel ils pressent de l’argile pour en faire des blocs de terre qui feront les murs.

Des maisons de deux étages sont également construites, avec des fondations et des murs en blocs de pierres. Ces maisons restent chaudes en hiver et fraîches en été.

Chacune est entourée de solides murs en pierre sèche, capables de faire face aux vicissitudes du temps et aux intrusions.

Maisons en torchis

Le nom de nhà trinh tuong en langue des ethnies Tày et Nùng signifie “maisons aux murs en torchis“.

Ce sont les habitations traditionnelles des Tày, des Nùng, des Ha Nhi dans les régions montagneuses du nord du Vietnam. Elles ont des murs en terre ou en brique de 40 à 60 cm d’épaisseur, avec de petits créneaux qui servent d’aération.

Chez les Nùng, la maison est divisée en deux parties, l’une destinée aux filles, l’autre aux garçons.

Chez les Tay, la maison comprend trois pièces, au centre se trouve la salle de séjour, les deux autres pièces sont réservées séparément aux garçons et aux filles.

Les Hà Nhi, à Y Ty, construisent des maisons en torchis pour le moins étonnantes. Vues de haut, elles font penser à des champignons. Ces constructions font partie des caractéristiques culturelles des Hà Nhi.
Avant de se lancer dans les travaux, la famille doit regarder le calendrier et choisir le bon jour. Il faut aussi opter pour un terrain plat et organiser une cérémonie de culte du génie de la Terre et des ancêtres pour que la maison reste sur pied des centaines d’années. Les Hà Nhi installent leur maison à proximité des ruisseaux.
Pour la construction des murs, les Hà Nhi font des fondations de pierres, puis ils compressent une argile dans un moule en bois comme le font les Hmong.

Autrefois, le toit était couvert de chaume, il est aujourd’hui en bardeaux ou en fibrociment.
Les maisons de 40-60 m², ont une porte principale en façade et une porte latérale qui mène à l’étable ou l’écurie. Elles n’ont pas de fenêtre. Les murs sont épais, de 40-50 cm et hauts de 4-5 m. L’architecture originale de ces maisons permet de se prémunir du froid en hiver et de la chaleur en été. Sans aération, les intérieurs sont enfumés et très noircis.
La construction d’une bâtisse prend des mois !

Les maisons jardins de Huê, les belles maisons de Hoi An

Les maisons jardins sont des demeures d’apparence simple, mais d’une grande finesse.

Une grande et belle porte d’entrée donne sur un grand jardin orné de plantes et de bonsaï, suit un petit lac de lotus ou de nénuphars, avant d’entrer dans la maison principale.

La maison principale est en bois sculpté aux motifs d’animaux symboliques ou de fleurs. La répartition des objets ainsi que des portes respectent rigoureusement les règles de la géomancie.

Très souvent, la maison, le petit lac, et le porte d’entrée sont disposés sur une ligne droite. La sérénité gagne une fois arrivé dans ces magnifiques demeures !

On visite ces maisons aux villages de Kim Long, Phuoc Tich ou Lai Thê à Huê et la maison jardin An Hiên d’Hué.

https://vietnamevasion.com/la-decouverte-de-hue-ville-imperiale/

Les maisons ancestrales d’Hoï An

Hoi An est un exemple de bel esthétique asiatique.

Certaines maisons ont plus de deux siècles. Les Chinois ont largement influencé leur architecture. Les Japonais et les Vietnamiens y ont apporté leur touche. Le tout se marie pour le plus subtil des raffinements. Ces œuvres d’art sont incontournables !

Les chefs-d’œuvre saisissants de beauté des sculptures sur bois des intérieurs sont créés par les artisans menuisiers du village de Kim Bong.

Les trois colonnes verticales devant ces anciennes maisons représentent le ciel, la terre et les gens.

Les portes représentent l’humain reliant le ciel et la terre.

Les deux yeux, situés à l’entrée de chaque maison, en haut de la porte, chassent les mauvais esprits.

Les toits sont recouverts de tuiles en terre cuite, fines, disposées en imbrication selon le  yin et du yang, précepte qui repose sur le principe que certaines choses ne peuvent exister sans leur contraire.

https://vietnamevasion.com/hoi-an/

Les demeures et les bâtiments coloniaux

Plusieurs centaines de constructions de style art déco témoignent de l’histoire de l’ancienne Indochine française.

L’élégance et le raffinement des maisons coloniales et des grands bâtiments et monuments sont le fruit des mélanges des techniques et des décors de l’architecture contemporaine française avec les styles et les techniques architecturales traditionnels du Vietnam.

Les apports de la période coloniale demeurent visibles et contribuent toujours à façonner le visage des cités.

Du sud au nord, de Hô Chi Minh-Ville – l’ancien Saigon – à Hanoi, en passant par Dalat, Nha Trang, Danang – anciennement Tourane – et Huê, autant de villes conservent les traces du passé colonial.

Hormis les théâtres, les palais, les musées et les instituts d’État qui sont préservés, aujourd’hui, beaucoup de ces demeures sont en péril faute de préservation.

L’agence Vietnam Évasion vous accompagne à travers le pays en circuits privatifs.

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